Comment voulez-vous qu'on en parle?
En empruntant aux poètes?
Alors, on évoquera le "lac mauve" de Colette, ou le "lustre d'améthyste", ou bien encore on se souviendra de ces vers d'Edmond Rostand:
"A mon balcon cette glycine
Tend ses bras fleuris dans le soir
Avec le tendre désespoir
D'une princesse de Racine..."
Ou alors on ne dit rien...
On devine le bourdon qui bourdonne dans les grappes fraîches, et on se laisse enivrer par le parfum suave des choses éphémères...